JONCTION - TOMAS LACQUE x ALEX PARISS
Exposition JONCTION – TOMAS LACQUE x ALEX PARISS
Du 2 au 6 décembre 2020, l’exposition se présente comme une expérience visuelle, un exercice du regard, un hommage à la vue. À travers la peinture, le dessin et la sculpture chacune des oeuvres présentées mêlent deux sentiments distincts. Ici les couleurs se taisent et laissent les formes débattre.
D’un coté, le calcul, froid et tranchant. De l’autre, l’intuition naturelle et le réconfort. Les trames rectilignes et les formes géométriques se heurtent aux ondulations et aux figures fractales. Ces curiosités visuelles nous interpellent par une succession d’effets d’optiques déroutants où l’enchevêtrement des formes ne nous laisse plus discerner l’harmonie du chaos. Alors que notre oeil est noyé dans l’information sans grande valeur, Alex Pariss pense qu’il est important de faire prendre conscience au spectateur que « l’observation » peut avoir une véritable incidence physique et émotionnelle. – Texte : Julien Paris
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TOMAS LACQUE
Simplifiant à l’extrême la pratique du graffiti, Tomas Lacque le remplace par des formes tridimensionnelles à la frontière de la sculpture minimale et du Shaped Canvas (Frank Stella). Le graffiti est sublimé dans un geste minimum, un geste chorégraphique essentiel et référencé, en discussion avec l’histoire de la peinture et son objet, le tableau. Comme dans un croquis d’intention le trait est simplifié, voire caricatural. Un griffonnage informel symbolisant quelque chose de précis ; une place, un tableau, un espace… C’est donc la matérialisation d’une ligne, d’une couleur, d’une temporalité, d’une physicalité, chaque œuvre portant le nom ou le code de sa teinte. L’important pour Tomas est le rapport que ses pièces entretiennent avec l’espace qui leur est donné, ou celui qu’il s’octroie. Somme toute il réalise l’ hybridation parfaite de ses origines liées à « l’art urbain » et celles plus établies de « l’art minimal ».
Simplifiant à l’extrême la pratique du graffiti, Tomas Lacque le remplace par des formes tridimensionnelles à la frontière de la sculpture minimale et du Shaped Canvas (Frank Stella). Le graffiti est sublimé dans un geste minimum, un geste chorégraphique essentiel et référencé, en discussion avec l’histoire de la peinture et son objet, le tableau. Comme dans un croquis d’intention le trait est simplifié, voire caricatural. Un griffonnage informel symbolisant quelque chose de précis ; une place, un tableau, un espace… C’est donc la matérialisation d’une ligne, d’une couleur, d’une temporalité, d’une physicalité, chaque œuvre portant le nom ou le code de sa teinte. L’important pour Tomas est le rapport que ses pièces entretiennent avec l’espace qui leur est donné, ou celui qu’il s’octroie. Somme toute il réalise l’ hybridation parfaite de ses origines liées à « l’art urbain » et celles plus établies de « l’art minimal ».
Texte : Marc-Henri Garcia, 2020.
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ALEX PARISS
Ses influences se sont forgées grâces à de multiples observations qui l’orientent depuis quelques années vers les Arts Optique et Cinétique.
Ses concepts se démarquent par une prolifération de formes et de lignes qu’il entremêle de figures Fractales et Psychédéliques, se jouant de mouvement que provoque ces associations pour exécuter diverses projets. Ses supports et médiums varient et confrontent tous les regards du spectateur à des illusions d’optiques abstraites ou figuratives contraignant l’oeil à décrypter les formes et à douter de sa perception. La trame géométrique est presque omniprésente dans ses créations et nous offre plusieurs niveaux de lecture singulière. Le travail des valeurs, le moirage, le jeu des formes et des contre-formes prennent leurs sens in situ dans des lieux déroutant. Son travail sur le noir et blanc parfois moucheté de couleurs vives privilégie les formes vibrantes aux sensations plates et criardes. Ces « Jeux Optiques » deviennent le résultat de son intérêt pour le Design et la Conception Graphique qu’il sublime dans des lieux improbables. Dès lors, l’Espace repose sur le Contexte et l’Ampleur des Dimensions qu’il exploite. Volontairement minimaliste et contemporain, Alex Pariss développe un style tranchant, brut et singulier.
Ses influences se sont forgées grâces à de multiples observations qui l’orientent depuis quelques années vers les Arts Optique et Cinétique.
Ses concepts se démarquent par une prolifération de formes et de lignes qu’il entremêle de figures Fractales et Psychédéliques, se jouant de mouvement que provoque ces associations pour exécuter diverses projets. Ses supports et médiums varient et confrontent tous les regards du spectateur à des illusions d’optiques abstraites ou figuratives contraignant l’oeil à décrypter les formes et à douter de sa perception. La trame géométrique est presque omniprésente dans ses créations et nous offre plusieurs niveaux de lecture singulière. Le travail des valeurs, le moirage, le jeu des formes et des contre-formes prennent leurs sens in situ dans des lieux déroutant. Son travail sur le noir et blanc parfois moucheté de couleurs vives privilégie les formes vibrantes aux sensations plates et criardes. Ces « Jeux Optiques » deviennent le résultat de son intérêt pour le Design et la Conception Graphique qu’il sublime dans des lieux improbables. Dès lors, l’Espace repose sur le Contexte et l’Ampleur des Dimensions qu’il exploite. Volontairement minimaliste et contemporain, Alex Pariss développe un style tranchant, brut et singulier.
Texte : PCProduxxxion.