Le trait et la couleur, dessins d’architecture
Armelle Antier et Louise le Marc’hadour se rassemblent, le temps d’une exposition du 21 au 25 septembre 2022, autour de leur pratique commune : le dessin d’architecture.
Si l’une utilise le trait pour réaliser des dessins à la ligne claire, et l’autre la matière et la couleur, c’est bien pour exprimer une même idée : insuffler de la vie et de la sensibilité dans la représentation architecturale, et placer l’humain au cœur du sujet. Car si ce dernier n’y est pas souvent représenté, il est derrière le trait, il est celui qui observe et cherche à comprendre son environnement.
Au jour où la représentation en architecture est, la plupart du temps, informatisée, c’est aussi un manifeste pour rappeler que le dessin à la main porte en lui une puissance d’expression qu’aucun logiciel ne pourra remplacer.
Armelle Antier (Angers, 1995) est architecte d’intérieur et dessinatrice, diplômée de l’Ecole Duperré et de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris.
« Je m’intéresse à l’architecture et aux manières dont l’espace est habité. Dans mon travail, je cherche comment représenter l’espace de manière sensible. J’aime utiliser des outils différents selon le sujet et le moment : papier, calque, graphite, crayons de couleur, stylos à encre liquide, encre de Chine, aquarelle. »
Louise le Marc’hadour (Grenoble, 1994) est dessinatrice, diplômée de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. « En illustration, je décline les thèmes du paysage et des constructions sous des formes narratives et picturales qui prennent souvent la forme d’un jeu. »