BEATRICE REMILLIEUX – CAMILLE MERCANDELLI PARK – REMY DUBIBE

BEATRICE REMILLIEUX - CAMILLE MERCANDELLI PARK - REMY DUBIBE

Les dessins à l’encre de Béatrice Rémillieux traitent de la relation complexe entre l’humain et la nature. On peut les appeler « dessins organiques », figuratifs au départ, qui évoluent progressivement vers la représentation de textures et de compositions abstraites. Influencée par l’étude du vivant et l’illustration naturaliste, l’acte de peindre est pour Camille Mercandelli-Park semblable à un processus organique ; la surface du papier devenant le contenant d’une métamorphose, d’une sorte de “mise en culture de la peinture”. Les installations de Rémy Dubibé font toujours appel à la répétition, à une accumulation de pièces de petit ou moyen format, qu’il organise selon l’espace donné. Les trois artistes ont eu l’occasion d’exposer leur travail à la galerie OpenBach du 15 au 19 février 2023.
Née en 1977 en région lyonnaise, Béatrice Rémillieux étudie les Lettres à l’Université Sorbonne Nouvelle (Paris III) et les Arts graphiques à l’Institut Supérieur des Arts Appliqués de Paris (LISAA). Elle travaille ensuite en agence publicitaire à Rome, réalisant des communications visuelles pour des clients tels que Nissan, Eni, Peroni avec une prédilection pour l’illustration. Elle se tourne progressivement vers le monde de l’art et du dessin contemporain. parallèlement à l’activité artistique, elle enseigne la langue française à l’université de Bergame de 2011 à 2021. Elle réside actuellement à Luxembourg, après avoir passé dix-huit ans en Italie.
Camille Mercandelli-Park est une artiste française née en 1979 et diplômée de l’école des Beaux-arts de Valence et de l’Université de Paris 8, son travail gravite principalement autour du dessin et de la peinture à l’aquarelle. Depuis quelques années, elle peint essentiellement sur des images imprimées, collectées sur Internet et plus récemment sur ses propres photographies ou sur des photographies réalisées en collaboration avec son mari photographe.
Parallèlement à sa pratique de peintre, ses recherches s’orientent également autour de la technique coréenne du najeonchilgi (laque végétale avec incrustation de nacre).
Se considérant comme un flâneur, Rémy Dubibé développe un travail autour de la nature et du paysage, en investissant des espaces afin d’y reproduire des expériences sensorielles et générer un champ émotionnellement habité au sein duquel il invite les visiteurs à flâner. Sans doute ce besoin ou cette envie d’immersion, d’expérience à vivre est-il lié à son enfance passée à voyager en Asie et au Moyen-Orient ? Où les sens sont exacerbés que ce soient les sons, les odeurs ou encore le toucher.